Les classes de 4ème 1 et 2 sont allées Visiter et travailler sur les expositions « Amour Systémique » au CAPC et « Classer le Vivant » au Muséum d’histoire naturelle.

» Amour Systémique » Œuvres de la collection du CAPC (Centre d’Art Plastique contemporain)
L’exposition montre le travail d’artistes qui ont intégré le motif de la grille dans leur démarche. Ce dernier, composé de lignes, a été utilisé par des artistes qui cherchaient au travers de sa rationalité, à échapper à la poésie et à la subjectivité du traitement du sujet pour proposer des œuvres universelles. La grille, antinaturelle, est symbole d’ordre et de norme. Elle enferme, classe, archive range. On la retrouve dans les unités de mesure, les frontières, le langage, la notion de propriété, le décompte du temps, l’univers carcéral, les tableaux, les cahiers ……………..
Les artistes présentés dans cette exposition ont investi le motif de la grille et son idéologie.
Si des œuvres enferment, d’autres tentent de défaire la grille pour lui donner des Fonctions différentes. Elles sont contaminées, atomisées. Plusieurs artistes de l’exposition abordent notre rapport au temps, que nous visualisons via l’image du calendrier ou de l’emploi du temps (scolaire par ex). D’autres refusent la grille pour se dresser contre les systèmes établis. Le musée lui-même est composé de grilles. Les réserves, la conservation des œuvres et leur classement. Le plan même des entrepôts Lainé/CAPC est une combinaison de carré de 6.50m, avec une règle d’assemblage toujours multiple de 7.
– Les élèves de 4ème 1 et 2 ont été guidés dans cette exposition par une médiatrice qui leur a expliqué le sens de certaines œuvres. Ils ont pu prendre conscience que sans ces éclaircissements, sans débats, on pouvait rester hermétique à certaines productions et que d’autres pouvaient être autre chose que ce qu’elles semblent. La perception change, l’intérêt évolue après la compréhension.
– Quelques exemples : La « bouteille de gaz » de Masahide Otani, n’en est pas une. C’est une sculpture en plâtre patiné hyperréaliste, une nature morte (inquiétante, dangereuse ? pourquoi ?)
Les « 120 peintures« de Daniel Buren sont presque invisibles, mais sont le fruit d’une activité étalée sur 15 années. « Keffieh, 1999″ de Mona Hatoum (artiste palestinienne née au Liban) est un voile de coton dont le motif de grillage est brodé avec des cheveux de femmes. C’est une œuvre politique : une coiffure masculine, symbole de la solidarité occidentale avec le peuple palestinien, est ici constituée, « habitée » par un attribut féminin.
– Les collégiens ont également pu constater l’étendue et la diversité des moyens employés par les artistes : matériaux variés, techniques mixtes, installations, dessins, fragrance, vidéos, peintures, photographies, sérigraphies, broderies, sculptures, volumes interactifs, œuvres informelles faites de fumée, œuvres protocolaires, caissons lumineux, projections, empreintes, œuvres sonores ………Pour développer leurs œuvres et les adapter à leurs projets.
L’exposition permanente du Muséum de Bordeaux évoque la richesse de la biodiversité, les couleurs, les tailles, la variété des biotopes, des continents et des climats.
L’Homme a profondément modifié cette nature, pourtant indispensable à sa propre survie.
– La diversité, exposée dans la galerie historique du 2ème étage, est source d’étonnement d’émerveillement. Il y est question de la nature vue par les Hommes.
– Dès le XVe siècle, de nouveaux mondes sont découverts. Les voyages sont l’occasion d’observations naturalistes, de collectes et d’étude de nouvelles espèces. La première partie évoque ces voyages, puis présente la richesse de la diversité animale par continent : l’Europe notre monde connu, l’Afrique et sa grande faune sauvage, Madagascar, l’Asie aux territoires contrastés, les Amériques, l’Océanie et enfin les pôles.
Les fossiles présentés sont des archives du monde vivant. À partir du XIXe siècle, ils aident à définir des périodes de temps. Ils témoignent des environnements passés et vont contribuer à comprendre l’évolution des espèces.
Les collections du Muséum démontrent les questionnements de la science et les préoccupations de leur époque.
Les raisons pour classer le Vivant ont évolué. Philosophes de l’Antiquité, naturalistes des XVIIIe et XIXe siècle, paléontologues, systématiciens et généticiens des XXe et XXIe ont cherché à comprendre « l’ordre de la nature ».
La méthode appelée « cladistique » a pour objectif d’élaborer une classification fondée sur les caractères partagés entre espèces et traduit leurs liens de parenté. C’est le système utilisé aujourd’hui pour classer le vivant.
L’exposition vise à montrer l’emboîtement des groupes, traduisant les relations de parenté. L’exposition aide à comprendre la classification des espèces. Des médiateurs ont aidé les élèves dans leur activité et à comprendre les informations qui leur ont été données dans les vitrines, par les squelettes exposés, les animaux taxidermisés, complétées par des écrans interactifs.
Les collections exposées évoquent l’exploitation du Vivant par l’Homme, notamment par la domestication et évoquent l’impact des activités humaines sur la biodiversité. Ainsi on peut y voir des spécimens d’espèces éteintes ou menacées.















