Sortie Culturelle et Scientifique à Bordeaux le 7 mars 2024 (30 élèves de 3ème et 18 Hispanisants de la 4ème1

Sortie scientifique et culturelle à Bordeaux le 7 mars 2024

18 élèves hispanisants de 4ème1
  • Les élèves de 4ème1, le matin, ont assisté à une projection du film « CAMPEONES » en Version Originale espagnole sous-titrée, au Cinéma Utopia de Bordeaux
  • Puis, dans la journée, ils ont participé à un escape game pédagogique et culturel en extérieur. Par équipe de 5 à 6 joueurs, munis d’un sac à dos, les élèves ont rempli une mission : rendre le crâne du célèbre peintre Goya, mort à Bordeaux, aux Espagnols ! Code Case a rouvert l’enquête, ils l’ont résolue! Ce scénario les a entraînés sur les pas du colosse espagnol, dans le quartier du Triangle d’Or, entre 19ème et 21ème siècle.
  • Enfin, accompagnés par une guide-conférencière, les élèves ont découvert le centre historique de Bordeaux au XVIIIème siècle. La visite a débuté sur la place de la Bourse, face aux quais. Ont été  évoqués la construction de l’antique Burdigala et le passé anglais de la ville au Moyen-Âge, avant d’étudier principalement la période du XVIIIème siècle, époque de fastes et grands changements. Différentes thématiques et périodes ont été abordées selon le programme des élèves ; telles que la Révolution, le port, le commerce triangulaire et en droiture, l’architecture, etc.
Et 30 élèves de nos 3èmes intéressés par les sciences.
Laurent Charles nous accuille au Centre de concervation des collections du Muséum. Il regrette que la science soit moins étudiée actuellement.
  • Visiter notre capitale régionale et des institutions comme le Centre de Conservation des Collections et le Muséum, vise à élargir l’horizon de nos élèves de Nérac,
  • C’est également donner à nos jeunes de 3ème, l’opportunité de rencontrer des professionnels, des corps de métier liés au musée, ou des scientifiques, au cours de l’année pendant laquelle ils commencent à affiner leur aspiration de poursuite d’étude.
  • (Qui sait, certain(e)s pourraient être convaincu(e)s de se diriger vers un cursus scientifique.)
  • Cette sortie et ces visites concernent évidemment les programmes de SVT, mais également ceux d’Arts Plastiques, de Sciences Physiques, d’Histoire/Géographie, de technologie et ceux d’autres disciplines de manière transversale
  • Ont été abordées les questions telles que
  • Changement climatique et ressources naturelles
  •  Fonctionnement et mouvements de la planète Terre / influence de l’Homme sur son écosystème / utilisation des ressources naturelles par l’Homme et son impact sur l’environnement.
  • Organes, patrimoine génétique
  • Fonctionnement des organes des êtres vivants / reproduction chez les êtres vivants / influence de l’environnement sur la reproduction d’une espèce / patrimoine génétique et transmission dans les modes de reproduction.
  • – Corps humain et nutrition / système immunitaire / éducation sexuelle.
  • En arts plastiques, le projet a été rédigé ainsi.
  • Rencontrer :Des scientifiques, les professionnels d’un musée et questionner les choix scénographiques des différents espaces d’exposition.
    Pratiquer :
    travail préparatoire en cours de SVT et en Arts plastiques. Étude des travaux du biologiste allemand Ernst Haeckel et d’autres illustrateurs scientifiques. Réfléchir au rôle de l’image dans la science, dans la vulgarisation des connaissances. Élaboration d’images (avec divers médias) semblant scientifiques, agrandissement, mise en couleur……..Passer de l’invisible au visible
    Connaître :
    l’influence des illustrateurs scientifiques sur l’Art en général, sur l’art nouveau et l’Art déco en particulier. Etudier la démarche d’artistes contemporains travaillant aux confins de la science et de l’art (Hicham Berrada, Rebecca horn, Art orienté object, Spela Petric, Evelina Domnitch et Dimtry Gelfand, Stéphane Thidet, Nicolas Maigret, Nicolas Montgermont, LAb[au]Flavien Théry, Semiconductor, Eva Medin …etc…. 
    Restitutions envisagées :
    Exposition des travaux d’élèves réalisés en cours d’arts plastiques et supervisés par les professeurs de sciences
    Diffusion des travaux d’élèves et d’un reportage photo de la sortie au Muséum de Bordeaux, sur le site internet de l’établissement
    Etapes prévisionnelles :
    Travail en amont sur les collections du Muséum
    travail en histoire sur le bordeaux XVIIIème siècle, sur Lisleferme et l’histoire de son hôtel, les colonies, l’esclavage…etc…le patrimoine XVIIIème dans le bordeaux actuel……………….

 

 

Sur l’escalier du Grand-Théâtre/Opéra de Bordeaux (Inauguré en 1780 – Architecte : Victor Louis)

Même si Messieurs Mallet et Cassagne ont préféré respecter le règlement et conservé charlotte et masque, quelques lititudes nous ont été laissées quant à leur port

MALLET : spécimen de la famille des Professeurs de Technologie. Trés courant au XXème siècle, cette espèce est actuellement classée « Vulnérable » et évolue à grand pas vers les statut de « Danger Critique »

Le Centre de Concervation est soumis à une température et à une hygrométrie constante. Une ventilation permet l'évacuation des poussières. Monsieur Charles désigne un piège pour d'éventuels insectes. Attiré par la lumière verte, ces derniers sont englués et pourront ainsi être identifiés
L'ouverture d'un des classeurs
Très seyante, la tenue. Et toujours obligatoire en sciences
Des profs et un chauffeur de bonne Humeur
2 méthodes de naturalisation de 2 Genettes communes d'Europe (mammifère carnivore nocturne, seule espèce représentante de la famille des Viverridés) dont une sculpture en polyuréthane
Si porter ce costume ne provoque pas de vocation.....................................
Être un blaireau n'est pas forcémént péjoratif
Squelette d'hippopotame
la naturalisation est le métier du taxidermiste (Le terme provient du grec ancien táxis (ordre, arrangement) et de dérma (la peau). Il apparaît pour la première fois dans le Nouveau Dictionnaire d'histoire naturelle (1803-1804)
Divers oiseaux
Une rare collection de chien (je ne suis pas plus convaincu que monsieur Charles)
Une loutre en action
  • Qu’est-ce que la naturalisation ?
  • Aussi appelée taxidermie (du grec taxis : ordre, et derma : peau) la naturalisation est l’art de préparer la peau des vertébrés et de réaliser le support nécessaire à sa mise en forme. Par extension, on parle de naturalisation pour d’autres groupes d’organismes (insectes, crustacés…). 
  • Après prise des mesures de l’animal et dépeçage, le taxidermiste procède au tannage de la peau. Il la dispose ensuite sur un mannequin reprenant le volume de l’animal et la posture souhaitée. Pour les petites espèces, on conserve parfois une partie du squelette et on structure la peau avec une armature interne. Pour finir, les yeux de verre sont fixés et certaines zones retouchées avec de la peinture. 
  • Cette technique requiert la connaissance de l’anatomie et des mœurs de l’espèce afin de « redonner vie » à l’animal de la manière la plus réaliste possible.
Une rareté : Crane de Narval à 2 défenses torsadées, issues des canines supérieures, qui peuvent mesurer jusqu'à 3 mètres de long
Un des échangeurs thermiques
En manque du cours d'arts plastiques (!?) Où est le prof de coloriage ?
Bos taurus (Bœuf domestique bovins issu de l'aurochs sauvage). Crâne de nouveau né mâle Monosomien iniodyme : caractérisé par la fusion des deux têtes au niveau de la région nucale. Monosomien dicéphale à union occipitale (iniodyme)
Ovis aries Spécimen naturalisé présentant une malformation congénitale. Ce spécimen est un monosomien atlodyme : un corps unique supportant deux têtes séparées.
Squelette d’Orang Outan
Marie Ollé : Chargée de projets muséographiques et Responsable du Pôle Médiation, nous décrit son parcours et ceux des différents acteurs teravaillant au Muséum de Bordeaux
Descente au sous-sol
Messieurs Dieu et Cassagne à la recherche d'accessoirs pour le HellFest
Un esturgeon, qui fut commun dans la Garonne, protégé depuis 1982. Les plus grands pouvaient atteindre 3.50m
Ovis aries (Mouton) : Cyclocéphalien : La cyclocéphalie est une atrophie de l'appareil nasal avec une soudure des globes oculaires.
Eléphant d'Afrique
où nous apprendrons le fonctionnement des thermopompes, des échangeurs thermiques, qui permettent de chauffer et de climatiser le Bâtiment du muséum
La nuit, le terrifiant poisson-vipère du Pacifique (ou chauliode féroce), long d’environ 30 cm, remonte à la surface pour chasser. Ses dents semblables à des aiguilles forment une cage dans laquelle il piège ses proies.
Martin-pêcheur d'Europe. Cet oiseau est un bioindicateur de la qualité d'un milieu aquatique. La présentation est actuelle, elle montre un animal en action de Pêche
  • La tératologie (du grec teras, teratos = monstre et logos = science) étudie les « monstres », êtres vivants présentant une importante malformation. 
  • Le XIXème siècle marque un tournant dans la représentation de la monstruosité : le monstre perd son statut de prodige, qui étonne, effraie ou émerveille, pour devenir un objet scientifique à part entière, celui de la tératologie. La « science des monstres » fait de ces êtres, jadis relégués en marge de la nature, l’une des clés pour percer les mystères du vivant.
Rencontre avec une artiste qui réalise ses aquarelle d'après les modèles du Muséum

L’installation d’un récupérateur de calories dans le réseau d’assainissement des eaux domestiques traversant le Jardin public inscrit le chantier dans une dynamique quasi inédite. Les calories récupérées, puis régulées par des thermofrigopompes (pompe à chaleur), serviront autant à chauffer le bâtiment en hiver qu’à le rafraîchir en été.

DIEU : que de stabilité dans ce monde Versatile
L’eau qui circule dans les canalisations de l’échangeur est réchauffée par les eaux usées du collecteur.
  • Spécialise de la  malacologie (du grec ancien malakós, « mou » : branche de la zoologie consacrée à l’étude des mollusques), Laurent Charles est devenu polyvalent en travaillant au centre de conservation des collections du Muséum

“La démarche de réduction de l’empreinte carbone et des consommations énergétiques des bâtiments est essentielle pour la Métropole de Bordeaux, comme pour tous les territoires. Une grande majorité des bâtiments publics ayant été construits il y a plus de 30 ans, l’amélioration de la performance énergétique est un enjeu majeur pour le secteur public.