Au programme de cette sortie :
- Arrivée à 10H30 à la place des Quinconces – Petite marche pour se dégourdir et se rapprocher de la fontaine-Monument aux Girondins – étude des groupes allégoriques de la République et de la Concorde, de la colonne surmontée du Génie de la liberté
- 11H – visite de l’exposition d’œuvres contemporaines « Air de Repos » au CAPC (centre d’Art plastique contemporain) et Historique des entrepôts Lainé
- 12H30 – Repas dans les jardins des quais du port de la Lune
- 13H30 – Promenade digestive près du Bassin à flot – description de l’Histoire de la base Sous-Marine, des bombardements et de Bordeaux sous l’occupation jusqu’en 1944 – passage près de la forme de radoub –
- 14H – Arrivée au Musée Mer-Marine pour visiter les expositions « InVi(E)sibles » des photos sous-marines du Bassin d’Arcachon de Frédéric Lamothe, et de quelques lithographies de Ernst Haeckel et, « Un Océan à préserver« , dans la collection permanente
- Retour vers le bus en passant près de la Cité du vin et du pont Chaban-Delmas.
Ce déplacement, gratuit pour les familles, a été financé par le collège Henri De Navarre. Les visites, sont en lien avec les programmes de Technologie, Arts Plastiques, Sciences Physiques, Musiques, SVT, Histoire/Géographie, Français et d’autres de manière transversale.

Le matin, le groupe est allé découvrir la fontaine/Monument aux Girondins, Monsieur Dufour à expliqué les différents groupes allégoriques composant cet ensemble. Cette photo, bien sûr, n’a pas été prise le jour de notre sortie. Le 21 mars 2025, il pleuvait et des barrières entouraient la fontaine pour la séparer de la fête foraine de la place des Quinconce. Sur cette image, on peut voir le triomphe de la République renvoyant le vice, le mensonge et l’ignorance aux abysses. La colonne est surmontée du Génie de la Liberté brisant ses chaînes, rappel de l’abolition de l’esclavage et d’un passé peu glorieux de Bordeaux.



Au CAPC (Centre d’Art Plastique Contemporain), qui a pris place dans les anciens entrepôts Lainé, les élèves ont vu la même exposition que les 4èmes 3 et 4. « AIR DE REPOS » est une exposition d’œuvres d’artistes contemporains dont le propos se préoccupe d’environnement. Pour en savoir plus sur les œuvres étudiées dans cette exposition sans image, suivez ce lien : https://cite-scolaire-nerac.fr/sortie-culturelle-et-scientifique-a-bordeaux-des-classes-de-4eme-3-et-4-14-02-2025/
Pour en savoir plus sur l’Histoire des Entrepôts, consultez ce document rédigé pour les élèves (1 page) – https://www.pearltrees.com/profduf/entrepots-laine-capc-histoire/id90551628/item696296689
Pour les lecteurs souhaitant davantage d’informations sur les entrepôts, le port de Bordeaux, les colonies au XVIIIème siècle et sur Joseph-Henri-Joachim Lainé, suivez ce lien pour accéder à la documentation (7 pages). – https://www.pearltrees.com/profduf/entrepots-laine-capc-histoire/id90551628/item696295019
12H30 – Nous avons de la chance, la météo bordelaise est plus clémente que prévu, la pluie s’est arrêtée et le vent est tombé. Le groupe a pu s’installer dans les jardins bordant le port de la lune. En arrière-plan, la flèche de la basilique Saint-Michel en travaux.
Les professeurs, madame Jéronci, messieurs Mallet, Dufour et Brun ont encore le sourire, mais le café semble bienvenu, la température n’est pas encore estivale, le port de couvre-chefs l’atteste.



Le chauffeur nous ayant déposé à Cap-Science, pour nous rendre au Musée Mer Marine, nous avons longé le bassin à flot sur lequel est posé le « vaisseau spatial » Œuvre monumentale, commande publique passée, en 2013, par la ville de Bordeaux à l’artiste londonienne Suzanne TREISTER, installée sur le bassin à flot n°1 depuis 2018. Cette sculpture rappelle les conséquences potentiellement positives et ou désastreuses des progrès de la science et de la technologie.
Un vaisseau spatial, en tant qu’objet imaginaire technologique de « science-fiction », manifestation des fantasmes de la technologie – d’un futur au-delà de la terre.
A notre arrivée au Musée-Mer-Marine, nous sommes accueillis par le monumental « MÉGALODON » du sculpteur Philippe PASQUA : site de l’artiste – https://www.pasquaphilippe.com/

De l’écluse, nous avons aperçu la silhouette imposante de la base Sous-Marine, vestige de la Seconde Guerre Mondiale – Pour en savoir plus : https://www.pearltrees.com/s/file/preview/350994786/Base+sous+marine+bassins+a+flot+2.pdf?pearlId=698218645&attachmentId=2904015

Les élèves, partagés en 2 groupes, ont visité en alternance, l’exposition « InVI(E)sibles », de Macrophotographies de Frédéric LAMOTHE et une visite dans les collections permanentes sur le thème « Un Océan à Préserver »
Lien vers le site du Musée – https://www.mmmbordeaux.com/exposition-les-invisibles/
Lien vers le site du Photographe – https://fredericlamothe.com/


« WHO SHOULS BE SCARED » « qui devrait avoir peur »
Qui peut avoir peur, maintenant de ce requin de 7 m ? Ce Mégalodon, ancêtre du requin, a été reconstitué par Philippe Pasqua, à partir d’un fichier numérique avant d’être sculpté en inox chromé, qui nous renvoie notre image.L’artiste en montrant l’animal pendu, exhibé comme un trophée, dénonce la tuerie abusive et la disparition progressive de ces poissons. La peur a changé de camp !
« Le monde n’est pas celui que l’on croit » Les requins sont les grands architectes de l’Océan, ce sont les champions de l’évolution. Ils ont façonné cet équilibre complexe et fragile pendant des millions d’années. Plus de 100 millions sont tués par l’homme chaque année, leur extermination amorce l’effondrement de la vie marine dans son ensemble. Là où il n’y a plus de requins, les zones sont mortes. » « Lamya Essemlali – Présidente de l’association SEA SHEPHERD FRANCE


Plongez dans le bassin d’Arcachon à la découverte de son peuple caché : anémones, nudibranches, seiches, hippocampes, poissons minuscules aux reflets chatoyants, et même zooplanctons mènent une vie secrète car souvent nocturne, minuscule, invisible.
Le photographe Frédéric Lamothe s’est fait un devoir de rendre visibles ces espèces en danger, et de déployer à notre échelle leurs couleurs éclatantes et leurs fascinantes textures, mais aussi leurs interactions et la complexité de leur univers.
Des reproductions de lithographies de Ernst HAECKEL, publiées dans l’album « formes artistiques de la nature », entre 1898 et 1904, étaient également visibles. Plus d’information sur ce Scientifique / Artiste – https://www.pearltrees.com/s/file/preview/351954531/ERNST+HAECKEL.pdf?pearlId=700952682&attachmentId=2975666
Une centaine de reproductions de l’ouvrage en Haute Résolution sur – https://fr.wikipedia.org/wiki/Formes_artistiques_de_la_nature
Une des raisons pour laquelle nous étions venus au Musée Mer-Marine, était d’étudier les œuvres du Photographe Gérard RANCINAN, notamment son « Radeau des Illusions« , interprétation du « Radeau de la méduse » de Géricault 1816. Le hasard a fait que l’artiste était présent, il terminait l’installation et l’éclairage d’une de ses pièces « Le DÉLUGE », qu’il a présenté, le soir au public.





- 2 Œuvres de Philippe PASQUA
- À gauche : « L’EFFET MIROIR » Cette gueule de mégalodon rappelle à l’être humain sa petitesse, aussi bien physique qu’à l’échelle de l’histoire de la Terre, afin de l’inciter à remettre en question sa place de prédateur suprême.
- À droite : « LE CHANT DES MÉDUSES ». Aujourd’hui, les méduses ne semblent pas sur le point de disparaître. Bien au contraire, elles se multiplient. Les scientifiques s’interrogent toujours sur leur prolifération. Philippe Pasqua donne symboliquement de la dignité à leur mort en les plaçant dans un container d’un blanc immaculé. De taille et de formes différentes, il en a réalisé plusieurs centaines, toutes en verre parfois chromé pour rappeler l’aspect brillant, translucide et très fragile de ces animaux.


Nous sommes dans les jardins de la cité du vin, le ciel s’est dégagé, monsieur Mallet donne des informations sur le fonctionnement du pont Chaban-Delmas, en regrettant que ces ouvrages d’Art ne soient plus au programme de technologie.
- 5ème franchissement routier de la Garonne à Bordeaux. Un pont urbain, liant deux quartiers en pleine évolution, et privilégiant les modes de cheminements doux (piéton, vélos, transports en commun). Il ne devait pas barrer la Garonne aux gros navires à Bordeaux. C’est donc le plus grand pont d’Europe à travée levante.
- – La travée levante en caisson métallique profilé pèse 2 600 tonnes, mesure 120 mètres de long et 45 mètres de large– 4 tours de 81 mètres de hauteur reposant sur des embases oblongues de 18 mètres de haut et celées au fond du fleuve.
- – 4 gabions de défense en béton armé de 18 mètres de diamètre cloués au sol
- – 2 travées d’accès en ossature mixte acier-béton
- – La construction des gabions de défense et des parties inférieures des embases des tours (ensembles immergés), furent préfabriqués en cale sèche et amenés à leur position définitive par flottaison.
- Dans chacune des tours, un contrepoids de 600 tonnes et des poulies de levage permettent le levage de la travée centrale. (En cas de panne, la travée levante redescend par son seul poids).
- En cas de choc extrême avec un navire, les gabions de défense peuvent être endommagés sans que l’ouvrage ne bouge.
- La circulation sur le pont est interrompue environ 2 heures à chaque mouvement du tablier.
