Sortie culturelle à Bordeaux des 1ères LLCER et EURO (Éducation Artistique et Culturelle )

Les élèves de Monsieur Ashburn et Madame D’Ambrosio, sont allés visiter les expositions « AUTO » de l’artiste danoise Nina BEIER, au CAPC et « Les visions Silencieuses », rétrospective de la photographe plasticienne, Valérie BELIN, à la galerie des Beaux-Arts. Cette journée du 2 mai s’est conclue devant un verre, moment convivial passé au café joyeux, une entreprise inclusive.

Le groupe sur les marches du Grand-Théâtre de Bordeaux, une contre plongée de Monsieur Ashburn
Prise de vue plus classique

Visite  guidée, en anglais, de « Auto » de Nina BEIER. Pour la scénographie de son exposition, l’artiste danoise à choisi de présenter ses pièces sur une moquette blanche, couvrant entièrement le sol de la grande Nef du CAPC/Entrepôts  Lainé. Situation inhabituelle : Élèves et professeurs, à égalité, ont donc dû travailler……en chaussettes. (texte expliquant le travail de cette artiste à retrouver en fin d’article)

Visite de l'exposition "Les Visions Silencieuses" de Valérie BELIN à la Galerie des Beaux-Arts de Bordeaux

Présente à la Galerie des Beaux-Arts, pour une interview de France3 Nouvelle Aquitaine (https://www.youtube.com/watch?)v=JmfcA1GWRXo ), Valérie BELIN à rencontré nos jeunes visiteurs et à accepté de se mêler à leur groupe pour immortaliser l’instant. Plasticienne et Philosophe, elle à dit dans un entretient que le rôle de la photographie était de (re)donner vie à ce que n’existe pas ou plus. N’étant pas photographe qui veut et trahi par la technologie, cet instantané est Flou : mais comme le travail de cette artiste entretient l’ambiguïté entre l’objet et le sujet, l’animé et l’inanimé, le réel et le virtuel, finalement cette image est peut être plus objective qu’elle n’y parait. (?)

Pour accéder au site de Valérie BELIN, où vous trouverez la présentation de ses séries photographiques depuis 1993 et des analyses de son travail,  suivez ce lien : https://valeriebelin.com/works-list    En fin de page, vous trouverez également la reproduction de l’article concernant cette exposition, dans le magasine « JUNKPAGE » N°112 de mai 2024 :  https://www.junkpage.fr/valerie-belin-expose-au-musee-des-beaux-arts-de-bordeaux-entre-miroirs-desirs-et-correspondances/

Avant de rentrer sur « PlanèteNÉRAC » pour retrouver sa légendaire fête Nationale/locale de mai, les élèves ont terminé leur journée bordelaise par un verre pris au « Café joyeux« , une entreprise inclusive à but non lucratif, dont vous découvrirez le fonctionnement dans la vidéo de gauche,  et en suivant ce lien https://www.youtube.com/watch?v=aPDbiET8_Do et celui-ci qui vous orientera vers la chaine you Tube :https://www.youtube.com/@cafejoyeux . Vous pourrez également trouver un entretient avec Tatiana qui à assuré notre service : https://www.youtube.com/watch?v=BovDLajEp_E

Ci-dessous, pour ceux qui aiment comprendre, des textes concernant les artistes, les expositions ou les lieux dont il a été question lors de cette sortie.

C.A.P.C (Centre d’Art Plastique Contemporain)
Musée d’art contemporain de Bordeaux : 

Nina Beier,  « AUTO »

Depuis une vingtaine d’années, l’artiste danoise Nina Beier (née en 1975) développe un travail de sculpture et de performance qui met à jour la nature paradoxale de notre monde globalisé. Les incohérences que son travail soulève amènent à des questions : pourquoi est-ce que les voitures télécom-mandées représentent-elles toujours des voitures de luxe ? Comment se fait-il que les cages d’oiseaux prennent la forme d’architectures humaines ? Pourquoi l’éléphant est-il utilisé comme motif pour la production de toboggans pour enfants ? Pour l’artiste, ces objets sont des témoins de notre temps qui façonnent nos systèmes de valeurs, autant du fait des intentions qui en sont à l’origine, que de la manière dont ils sont produits, consommés et négociés dans le monde. À partir de ces questions, Nina Beier entreprend un travail de collecte d’objets. Ces objets sont ensuite hybridés et juxtaposés à d’autres, pour devenir des sculptures tout à la fois familières et déroutantes. Manipuler ces objets permet à l’artiste de rendre leurs histoires et les relations de pouvoir qui les sous-tendent palpables. Nina Beier produit ses œuvres par séries, la répétition et l’ubiquité font partie des procédés propres à son travail. Elle glane des objets sans signatures particulières, qui nous sont si familiers qu’ils en deviennent presque invisibles. Ses œuvres rejouent ainsi la production sérielle des objets qu’elle emploie, ce qui lui permet de questionner l’idée de l’œuvre d’art unique et sa valeur spéculative. Autre particularité du travail de l’artiste : on y trouve souvent des matières organiques et naturelles (lait, fibres, cheveux, pain, légumes…), qui contrebalancent les matériaux nobles de la sculpture classique, la faisant tomber non sans ironie de son piédestal.
Au Capc, l’exposition Auto rassemble un nombre important d’œuvres de l’artiste réunies pour la première fois en France, permettant d’embrasser une production plurielle, riche et cohérente. Pour ce faire, Nina Beier a décidé de ne pas utiliser les murs du Capc. Tout est concentré au cœur de la nef, sur le sol recouvert d’une moquette blanche qui change la nature du musée et propose au visiteur d’évoluer dans un espace réconfortant et domestique.
Le titre de l’exposition « Auto » reprend le nom d’une œuvre de l’artiste qui emploie des voitures téléguidées. Toutefois, celui-ci peut se doter de sens multiples au fil des œuvres rencontrées dans l’exposition : de l’automate à l’autobiographie, la rétrospective peut se lire comme un récit à la première personne, à la fois de l’artiste mais aussi, peut-être, des objets exposés.”
Commissaires : Sandra Patron et Cédric Fauq

The Girl who Never Died : de la série "HEROES" 2023 Pigment print : 173 x 130 cm

JUNKPAGE Mai 2024 Valerie Belin expose au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux entre miroirs, désirs et correspondances

La galerie et le musée des Beaux-Arts de Bordeaux accueillent une exposition monographique d’envergure consacrée à Valerie Belin, artiste plasticienne, couvrant les différentes périodes de son œuvre et se concluant par une série inédite.

 Qu’est-ce qui a motivé ce choix fondateur de la photographie ?

J’ai opté pour la photographie alors que j’étais étudiante dans une école d’art et qu’elle était une des options possibles. Je l’ai choisie parce qu’elle m’apparaissait comme un moyen actuel d’expression plastique (comme la vidéo, le cinéma, etc.) et qu’en tant que processus elle me paraissait relever d’une certaine forme de minimalisme, un courant qui était à l’époque l’une de mes références artistiques.

Vous avez débuté dans les années 1990 et traversé à la fois des mutations technologiques et des évolutions dans votre approche de la représentation. Pouvez-vous revenir sur les étapes marquantes de votre parcours ?

Les photographies que j’ai présentées pour mon diplôme relevaient d’une démarche essentiellement conceptuelle. Ensuite, j’ai compris assez rapidement qu’on ne pouvait pas faire totalement abstraction du sujet. J’ai commencé à photographier des objets en vitrine ou des univers qui se présentaient comme des fantasmagories (objets en verre, miroirs, voitures accidentées, etc.) dans un esprit assez baroque.

Puis j’ai photographié des personnes vivantes (bodybuilders, modèles, sosies, etc.) ou des mannequins de vitrine de la même manière. Au fil du temps, j’ai commencé à fabriquer mes propres natures mortes en studio et à construire mes propres scènes avec des figures qui sont des personnages de fiction. D’une certaine manière, mes centres d’intérêt se sont déplacés de la photographie à l’image.

Dans le même temps, il y a eu effectivement des mutations technologiques qui m’ont amenée à passer du noir et blanc à la couleur et de l’argentique au numérique, ces deux choses étant liées dans mon cas. Ces mutations ont eu pour effet de contribuer à la définition d’une nouvelle ontologie de la photographie et donc à une évolution de mon cadre de référence.

Vous procédez par séries. Quels sont les critères, les désirs ou les interrogations qui déterminent les sujets retenus ?

Je procède par séries parce qu’il s’agit d’une certaine manière d’une « nécessité de calendrier », comme il en existe pour toute production. Le point de départ d’une nouvelle série est souvent une image qui a retenu mon attention, dans un magazine, dans un livre ou ailleurs. Il y a une part d’arbitraire dans le choix de départ et tout se joue au moment de la réalisation. Il y a aussi la nécessité de la nouveauté et en même temps d’une certaine continuité, ce qui est assez contradictoire.

L’objet comme corps. Le corps comme objet. Entre réalité et artifice. Pouvez-vous parler de ces récurrences ?

Dans son traité de peinture, Alberti ne parle que de la représentation des surfaces et le métier du peintre est selon lui de les représenter « telles qu’elles se présentent à la vue ». De ce point de vue, un objet est équivalent à un corps et c’est sans doute la raison pour laquelle je les photographie de la même manière. Pour ce qui concerne le rapport entre réalité et artifice, la photographie, comme la peinture, repose sur un procédé illusionniste qui peut être sujet à toutes sortes de manipulations. Il y a donc une part de doute dans toute photographie, et ce doute est pour moi une partie du sujet.

Dans votre processus d’élaboration comme dans les genres abordés (portrait et nature morte), vous avez une relation forte, constante avec la peinture. Pouvez-vous la définir ?

La photographie est issue de la peinture et donc pour moi l’histoire de la photographie commence avec celle de la peinture. C’est la raison pour laquelle mes références sont souvent « picturales ». Par ailleurs, je suis d’une génération où, à partir du début des années 1980, on ne fait plus de différence entre « peinture » et « photographie » dans le champ de l’art.

La photographie est un moyen comme un autre pour produire des images. Le portrait et la nature morte sont effectivement des genres académiques de la peinture, mais on peut aussi les voir comme des genres universels.

Pouvez-vous présenter les grandes lignes et les enjeux de votre exposition au musée des Beaux-Arts de Bordeaux ?

Il s’agit de ma deuxième exposition de cette envergure dans un musée des Beaux-Arts [la première ayant eu lieu l’année dernière au musée des Beaux-Arts de Tourcoing, ndlr] donc dans un lieu qui n’est pas par nature exclusivement consacré à la photographie ou à l’art contemporain. Étant donné la surface d’exposition, il s’agit inévitablement d’une exposition à caractère rétrospectif, qui présente mon travail réalisé durant ces trente dernières années, y compris ma dernière série réalisée en 2023.

L’exposition principale occupe les trois étages de la galerie des Beaux-Arts. Pour l’accrochage, j’ai privilégié un regroupement par « familles » plutôt qu’une présentation strictement chronologique. Il y a aussi une partie intitulée « Correspondances », qu’on peut voir dans les galeries du musée. Il s’agit d’une sélection de onze photographies présentées chacune en relation avec une œuvre de la collection. Il y a aussi le catalogue de l’exposition qui est une création spécifique avec des textes inédits.

Propos recueillis par Didier Arnaudet

Informations pratiques

« Les visions silencieuses », Valérie Belin,

Plus de 120 œuvres emblématiques de l’artiste, de la fin des années 1990 aux séries les plus récentes
du mercredi 24 avril au lundi 28 octobre 2024

Galerie et musée des Beaux-Arts, Bordeaux (33).

https://www.musba-bordeaux.fr/fr/article/valerie-belin-les-visions-silencieuses

LES ENTREPOTS LAINÉ
Bâtis en 1822 dans le quartier des Chartrons alors un village indépendant de Bordeaux centre, les entrepôts réels des denrées coloniales, ont été construits lors d’un vaste projet d’urbanisme. A cette époque, la Restauration, Bordeaux se défait de ses vestiges médiévaux, le château Trompette est détruit, remplacé par la place des Quinconces et des immeubles de pierre néoclassiques indiquant la prospérité des armateurs, le port de la lune est modernisé, on construit le pont de pierre………………….

Bordeaux doit sa prospérité à la Garonne depuis l’Antiquité. Le fleuve doublé par un canal latéral et prolongé par le canal du midi (ouvert au trafic en 1684) forme une voie navigable de l’océan Atlantique à la Méditerranée qui favorise le négoce.
Au XVIIIème siècle, le port de Bordeaux est l’un des plus actifs d’Occident, la ville commerce avec à l’Amérique, l’Afrique et les Indes, la Hollande, le Danemark, la Scandinavie et la Russie. On y exporte du vin, des spiritueux, du papier et des produits manufacturés. On y importe du blé, des poissons séchés, du bois, de la houille, des métaux…   Mais surtout, le port bordelais importe le sucre, le café, le cacao, cultivés et récoltés par des esclaves enlevés à l’Afrique.
Au XVIIIème siècle, le commerce avec les Antilles, en particulier Saint-Domingue, enrichi les armateurs bordelais, notamment ceux faisant commerce d’esclaves. 20 grands navires sortent, chaque année, des 15 chantiers de la ville et autant de plus modestes.
La traite négrière (4,4% du trafic commercial) Bordeaux à déporté près de 150 000 esclaves de 1672 et 1837. Avec 508 expéditions, Bordeaux est le 2ème port négrier de France, derrière Nantes. Venant du Ghana, du Togo, du Bénin, du Nigéria, du Congo, d’Angola et du Mozambique, les esclaves sont destinés aux colonies françaises en Amérique, dans les Antilles et les Caraïbes, notamment à Saint-Domingue. Les armateurs préfèrent le commerce en droiture au commerce triangulaire qui leur impose de payer une taxe sur les esclaves. Cette prospérité s’effondre après la révolution. La révolte de Saint-Domingue, qui devient la première république noire en 1804 et l’Angleterre qui fait le blocus du port et s’empare des autres iles Antillaises, prive la France de ces richesses.
                                                                                                                                                                                                                                                                                                       Sous la restauration avec l’appui de Louis XVIII, Joachim LAINÉ, ministre de l’intérieur, associé à des hommes d’affaires, entreprendront la modernisation de la ville et la reprise du commerce. La première construction est le Pont de Pierre 1822, dont l’architecte Claude DECHAMPS, est aussi celui des entrepôts. La construction du 1er bâtiment est décidée par les douanes et la chambre de commerce pour contrôler efficacement la transaction des marchandises. Son ouverture, en 1824, permet la centralisation des marchandises, d’éviter les risques d’incendie, de limiter les frais de manutention. A cette époque, (+ou-) 600 navires accostent à Bordeaux.                   La 1ère halle commune, actuel CAPC, est construite face au fleuve, sur les Glacis de l’ancien château Trompette. Elle est imposante, austère et son architecture fonctionnelle peut rappeler des palais florentins (XVème s). Les charpentes et les planchers ont été réalisés par des charpentiers de marine. Pour son projet, l’architecte du lieu, Claude Deschamps, s’est inspiré de la hiérarchie verticale de la Basilique et de l’organisation de l’espace du caravansérail. Le plan est une combinaison de carrés de 6,50m avec une règle d’assemblage toujours multiple de 7.
Le bâtiment pouvait recevoir 15 000 tonnes de marchandises. On y trouvait du sucre (Antilles, Cuba, Brésil), du café (Martinique) des fèves de cacao (Guyane, Antilles, Inde), du coton (îles concurrençant celui du Levant arrivant à Marseille), de l’indigo (Antilles, Bengale), de la vanille (Ile Bourbon actuelle Réunion).
Y sont également entreposés les provisions de bord, du matériel de réparations en mer des navires, des métaux, du rhum, du vin, des céréales, de la morue, des fruits desséchés.
Il y a aussi les épices, le girofle, le poivre, le piment, le safran, la cannelle (Ceylan et colonies). Des substances odorantes, ambre, musc, patchouli. Des fibres, coton, laine, lin, soie, chanvre, raphia en vrac ou tissées. On stocke du bois de teinture et du rocou. Des matières rares, corail, défenses d’éléphant, ou ayant des vertus médicinales,
absinthe, opium.
Le succès de l’Entrepôt réel conduira à la construction d’une une annexe en 1830. Au début du XXe siècle, les entrepôts sont desservis par un chemin de fer les longeant rue Ferrère.
Au XIXe siècle le port de Bordeaux perd graduellement de son activité. L’ouverture du Canal de Suez, 1869, modifie le trafic. Après la première guerre mondiale, des hangars apparaissent en bord de fleuve. Les Entrepôts deviennent obsolètes. En1962 l’annexe est vendue et démolie. L’Entrepôt, loué, mal entretenu, semble abandonné. En 1971, la Chambre de Commerce le met en vente. Des bordelais se mobilisent pour sauvegarder ce patrimoine. Le bâtiment est classé monument historique en 1973. La Ville de Bordeaux l’achète. Les architectes Patrick Mazery et Jean Pistre le modifie pour en faire un centre culturel qui deviendra l’actuel CAPC (musée et Centre d’Art Plastique Contemporain). La particularité de cet espace est que les expositions sont directement élaborées à partir des possibilités offertes par le cadre architectural.

Définitions :
– Entrepôt réel = placé sous le contrôle direct de la Douane, permet de réexporter des denrées sans taxation.
– La restauration : Après Napoléon 1er, Réinstauration d’un régime monarchique avec Louis XVIII (1814 et 1815) et Charles X.
– Pays Scandinaves : région historique et culturelle d’Europe du Nord constituée de trois monarchies: Danemark, Norvège, Suède.
– Occident (ouest) : zone géographique désignant initialement l’Europe. La région a varié au cours de l’Histoire. Au XXIe siècle, on admet que l’Occident regroupe l’Europe, l’Amérique latine et l’Amérique du Nord. On y adjoint aussi l’Australie, la Nouvelle-Zélande, voire l’Afrique du Sud. L’Orient désigne, d’un point de vue européen, les contrées de la Méditerranée orientale et de l’Asie.
– Antilles : Archipel réparti entre la mer des Caraïbes, le golfe du Mexique et l’océan Atlantique. On y trouve les Bahamas, Cuba, Haïti, la république Dominicaine, la Jamaïque,……etc… et les iles françaises actuelles : la Guadeloupe, la Martinique, Saint-Barthélemy
– Saint-Domingue (actuelle Haïti) : Hispaniola, découverte par Christophe Colomb en 1492, scindée en deux par le traité de Ryswick de 1697. Le tiers occidental (ouest), attribué à la France, devient Saint-Domingue, et la partie orientale reste espagnole.
– le Glacis : En architecture militaire, terrain découvert à l’extérieurs d’une fortification n’offrant aucun abri à d’éventuels agresseurs. Cette surface était facile à surveiller.
– Basilique : Édifice civil romain en forme de grande salle rectangulaire, généralement divisée en plusieurs vaisseaux longitudinaux par des files de colonnes et terminée par une abside. Église chrétienne bâtie sur le même plan. Titre donné à certaines églises privilégiées
– Caravansérail : bâtiments, de toutes les époques, jalonnant les grandes voies commerciales, de la Chine à la Méditerranée, à la fois lieux de stockage et d’échanges de marchandises
– Pays du levant (Proche Orient) : pays bordant la côte orientale (est) de la mer Méditerranée : la Syrie, ainsi que le Liban (les États du Levant au sens français) ; mais aussi la Palestine, Israël , la Jordanie, l’Anatolie, la Mésopotamie (Irak actuel) et l’Égypte.
– Le musc : matière première animale odorante entrant dans la composition de parfums et utilisée par des médecines traditionnelles. Elle est secrétée par des chevrotains mâles d’Asie (Sibérie, Chine, Himalaya).
– Patchouli : Plante tropicale utilisée surtout en parfumerie et en cosmétologie. surtout cultivée en Indonésie et aux Philippines pour l’huile essentielle produite à partir de ses feuilles.
– Ambre : résine fossile sécrétée il y a des millions d’années par des conifères ou des plantes à fleurs. Il est utilisé depuis la préhistoire dans la bijouterie, la parfumerie et pour ses vertus médicinales supposées.
– Rocou. Arbuste originaire des régions tropicales d’Amérique du Sud. Il donne des fruits à épines, remplis de graines, rouges desquelles on tire une teinture appelée roucou. Le roucou est un colorant alimentaire (Cheddar, Mimolette), et un condiment, à la saveur de muscade poivrée.
– Indigo : matière colorante bleu-violacé extraite des feuilles et des tiges de l’indigotier : Bleu indigo